After being stuck in Uyuni for one extra night due to a strike we caught a bus to the famous city of Potosi the following day. Potosi, in my humble opinion, is the most important location in all of the western hemisphere when thinking about european conquest of the continent. This is all because of the enormous silver mine located there that was discovered by chance by an Incan traveler around 1545, shortly after the Spanish had invaded and conquered Quito and Cusco. The farmer had made a fire on what is now known as ´Cerro Rico´or ´Rich Hill´ and found silver bubbling at his feet. When the Spanish discovered this they figured they´d found the pot of silver at the end of the rainbow and began exploiting it quickly with no regard for loss of human life. Potosi quickly because the richest and biggest city in the Americas, some 100,000 people. The mine, which is still active though producing much less than in the spanish times, funded spain´s domination of south america for some 270 years, has claimed over 8 million lives and has dropped over 400 meters since first being tapped. At one point the slaves who worked the mine would do a 4 month shift without seeing the sun. When they came out they´d have to protect their eyes for a while for fear of going blind. Think about that next time you want to complain about your job.
Eventually the rich in Bolivia didn´t want to live near Potosi because of the cold and altitude (over 12,000ft) and had their families instead live in Sucre. Sucre then became, along with Lima, the most prosperous and influential city in south america during spain´s early colonial times. It was there that the best colonial lawyers and thinkers first thought about becoming independent from Spain in the early 1800s. It is telling that Bolivia was in fact the last country to gain independence, in 1825, because the mine at Potosi was so important that Spain didn´t want to lose it and in the meantime saw the rest of its South American colonies claim and maintain independence. It is also ironic that what was once the richest of spain´s south american colonies, with outrageous wealth concentrated in Potosi, Sucre and later La Paz, is now the continent´s poorest country. The mine´s riches went beyond spain though as many of the pirates of English and Dutch fame preyed on Spanish silver mined at Potosi. Eventually in the 1800s, when Spain was reeling (partly due to flooding the world´s silver market thus devaluing their precious resource), British and American banks and companies got into the act. Would Spain have stuck around so long in South America had they not had this mine?
We took a tour of the mine with a company called ¨The Real Deal¨ tours which is owned and run by a group of young ex miners. They were hilarious (¨no ´chooky chooky´ tonight you two¨ - Pedro, our guide, meant having sex) - and convincing; Elise was adamant all trip that she wouldn´t go into the mine, but Pedro got her to go in. I don´t think she´d go back but is happy she did it. They first took us to the miners quarter of Potosi where we bought gifts for miners - you know the usual stuff like water, juice, cigarettes, coca leaves and DYNAMITE - then to a processing plant where we saw the ore being cleaned out with a multitude of nasty chemicals. We, including two Dutch fellows we met who are riding bamboo bikes from Barrow Alaska to Ushaia Argentina to raise water awareness (http://www.cycleforwater.com/), were suspicious of where those chemicals actually wound up despite assurances from the guide that the rivers were not being polluted ¨anymore¨. The guide also had no idea how much money the mine´s owners made and how much the government actually knew about. From there we went to the working part of the mine, stuping through dark damp tunnels (some of which were 400 years old and being held up by ancient wood supports) and dodging fully loaded carts on flimsy rails. It was both awe-inspiring and sad to see these workers, most of whom toiled everyday in the mine for very little money and who died early. Our guide talked with no sadness about how his father had died at 47 and that living to see 50 was considered a good life. This is because of the constant breathing of dust which causes chronic scoliosis. Didn´t help that the miners drank like fish too: ¨When the mind isn´t producing we drink to Tio (god of the mine - down there you don´t pray to Jesus but to Tio because Jesus and God don´t exist in the mines) to keep him happy and when the mine isn´t producing enough we drink more to him to try and make him happy¨. Before taking a swig of the typical alcohol the two bikers said ¨this is the stuff we cook with¨ and after I drank some I figured my insides were pretty well cooked. 97% booze will do that to you.
Après avoir été coincé à Uyuni pour une nuit supplémentaire en raison d'une grève nous avons pris un bus pour la célèbre ville de Potosi. Potosi est l'endroit le plus important dans tout l'hémisphère occidental lors de la conquête européenne du continent. Et ce à cause du montagne riche en argent qui a été découverte par un Inca en 1545, peu après la conquête de Cusco et Quito par les Espagnols. Le fermier Inca avait fait un feu au sommet du Cerro Rico et l'argent s'était mis à bouillonner sous ses pieds. Les Espagnols ont débuté l'exploitation de la montagne peu après en sacrifiant la vie de plusieurs esclaves et autochtones. Potosi est devenue rapidement la ville la plus riche et la plus grande des Amériques, quelques 100 000 personnes y vivaient. La mine, qui est toujours active, produit beaucoup moins qu'à l'époque lorsqu'elle était financée par la domination espagnole en Amérique du Sud durant près de 270 ans. Elle a fait plus de 8 millions de morts et a chuté de plus de 400 mètres depuis le début de son exploitation. À l'époque, les esclaves travaillaient dans la mine pour quatre mois sans voir le soleil. Quand ils en sortaient enfin on devait protéger leurs yeux pour un moment de peur qu'ils deviennent aveugle. Pensez-y la prochaine fois que vous voudrez vous plaindre de votre travail!
Les riches en Bolivie n'avaient pas envie de vivre près de Potosi en raison de l'altitude et le froid (plus de 3600m) et ils ont donc installé leur famille à Sucre. Sucre est alors devenue, avec Lima, la ville la plus prospère et influente en Amérique du Sud au début de l'époque coloniale. C'est là que qu'étaient les premiers penseurs indépendantistes ont réfléchie à la séparation de l'Espagne au début des années 1800. Malgré ce fait, la Bolivie fut la dernière colonie à obtenir son indépendance en 1825, les Espagnols ne voulant pas se départir de leur montagne d'argent. Il est également ironique de constater que ce qui était autrefois le plus riche des colonies espagnoles d'Amérique du Sud, avec la richesse concentrée dans Potosi, Sucre et plus tard à La Paz, est maintenant le pays le plus pauvre du continent. Finalement, dans les années 1800, lorsque l'Espagne était ébranlé (en partie à cause de l'effondrement du marché de l'argent dans le monde et la dévaluation de leur précieuse ressource), les banques et entreprises britanniques et américaines ont repris le tout. Croyez-vous que l'Espagne aurait été aussi intéressé à l'Amérique du Sud sans cette mine?
Nous avons fait une visite de la mine avec une compagnie appelée "Le Real Deal · Tours" gérée par un groupe d'ex jeunes mineurs. Ils étaient incroyables (Notre guide Pedro nous a bien avertit la veille d'éviter l'alcool et le chooky, chooky(sexe) pour faciliter notre ascension.) J'avais été catégorique bien avant notre arrivée à Potosi, je ne voualis pas aller dans la mine. Même si je n'y retournerai jamais, j'ai sucomb-e au charme de Pedro et je suis allée dans la mine. Après une visite rapide de l'usine de transformation des métaux, nous sommes allés acheter des cadeaux pour les mineurs, vous savez les trucs habituels comme de l'eau, du jus, des cigarettes, de feuilles de coca et de la dynamite. De là, nous sommes montés à la mine, avons marchés dans des tunnels sombres et humides (dont certains étaient vieux de 400 ans et étaient soutenus par des supports en bois antique) tout en évitant à certains moments de se faire applatir par un chariot chargé de minéraus. Il était à la fois grandiose et triste de voir ces travailleurs, dont la plupart passent plusieurs heures par jour pour ne trouver que très peu d'argent et mourir jeune. Notre guide parlait sans tristesse de la façon dont son père est mort à 47 ans et qu'une vie de 50 ans est considérée comme une bonne vie. C'est à cause de la respiration constante de la poussière qui provoque une scoliose chronique. Ils continuent quand même de prier El Tio, le Dieu de la mine pour la santé et la richesse.
Nous avons fait une visite de la mine avec une compagnie appelée "Le Real Deal · Tours" gérée par un groupe d'ex jeunes mineurs. Ils étaient incroyables (Notre guide Pedro nous a bien avertit la veille d'éviter l'alcool et le chooky, chooky(sexe) pour faciliter notre ascension.) J'avais été catégorique bien avant notre arrivée à Potosi, je ne voualis pas aller dans la mine. Même si je n'y retournerai jamais, j'ai sucomb-e au charme de Pedro et je suis allée dans la mine. Après une visite rapide de l'usine de transformation des métaux, nous sommes allés acheter des cadeaux pour les mineurs, vous savez les trucs habituels comme de l'eau, du jus, des cigarettes, de feuilles de coca et de la dynamite. De là, nous sommes montés à la mine, avons marchés dans des tunnels sombres et humides (dont certains étaient vieux de 400 ans et étaient soutenus par des supports en bois antique) tout en évitant à certains moments de se faire applatir par un chariot chargé de minéraus. Il était à la fois grandiose et triste de voir ces travailleurs, dont la plupart passent plusieurs heures par jour pour ne trouver que très peu d'argent et mourir jeune. Notre guide parlait sans tristesse de la façon dont son père est mort à 47 ans et qu'une vie de 50 ans est considérée comme une bonne vie. C'est à cause de la respiration constante de la poussière qui provoque une scoliose chronique. Ils continuent quand même de prier El Tio, le Dieu de la mine pour la santé et la richesse.
Our guide Pedro explaining the processing operation/Notre guide, Pedro expliquant le processus de transformation. |
Tio, the god of the mines./ El Tio, Dieu de la mine. |
Elise in the mine./Moi dans la mine! |
Evidence of the mineral wealth inside the mine. Some estimates say there is still 60% of the original mineral content left in the mine. |
Potosi is a very nice place and the main old neighbourhood is as old as Sucre´s and I kind of liked it better - the buildings weren´t as uniform and you could almost see how the place was thrown up to accomodate all the workers and Spanish officials as the mine was developed.
Potosi est une jolie ville aux allures coloniales comme Sucre. Downtown Potosi |
At this point we had discovered that a friend living in Buenos Aires had scored us tickets to a November 11 Argentina vs. Bolivia world cup qualifying soccer game and also tickets to a huge techno music festival known as Creamfields on November 12. We had to get a move on at this point to make it there on time and see the ´must sees´ in both Bolivia and northern Argentina. As a result we only stayed in Potosi one night and headed on a night bus to Cochabamba (yes, it is called that).
Nous ne nous sommes pas éternisés dans la région parce qu'un ami rencontré à Sucre et vivant à Buenos Aires pour quelques temps nous a eu des billets pour un match de soccer et un Festival Techno. Nos jours en Bolivie étaient maintenant comptés.
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